Flash CIRS n°8 : Des comprimés vaginaux pris par voie orale

Flash CIRS n°8 : Des comprimés vaginaux pris par voie orale

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Édition
2019/07
DOI:
https://doi.org/10.4414/phc-f.2019.10101
Prim Hosp Care Med Int Gen. 2019;19(07):220

Publié le 03.07.2019

Flash CIRS n° 8: Des comprimés vaginaux pris par voie orale

«En raison d’un déséquilibre persistant de sa flore vaginale, une femme de 27 ans s’est vu prescrire du Gynoflor® par son gynécologue. La patiente a fini par demander à son médecin traitant s’il était possible qu’elle fût résistante au médicament, car celui-ci ne faisait pas effet...
Il s’est avéré qu’elle avalait les comprimés vaginaux au lieu de les prendre par voie vaginale.»
Commentaire
1. J’ai eu un cas d’inefficacité lors duquel les parents d’un enfant en bas âge, atteint d’une otite moyenne virale, lui versaient les gouttes de Voltaren® dans l’oreille au lieu de les lui administrer par voie orale...
2. Mon premier cas similaire était celui d’un jeune homme (d’une famille distinguée dans laquelle on ne parlait pas de certaines choses) à qui un spécialiste avait prescrit des suppositoires Faktu®. Désespéré et mort de honte, il m’a demandé s’il n’y avait vraiment pas d’alternative à ces «comprimés gras». Il n’arrivait pas à les croquer correctement, et ne pouvait pas non plus les avaler...
3. J’ai eu une patiente qui ne voulait plus prendre ses suppositoires Diclo car ils étaient trop douloureux à introduire. Elle n’ouvrait pas l’emballage en alu.
4. En revanche, je n’ai trouvé d’exemple d’application axillaire d’inhalateur contre l’asthme que dans la littérature!
Pour votre prochain cas: www.forum-hausarztmedizin.ch.
Merci!
L’équipe CIRS
Esther Henzi, Markus Gnädinger
Dr. med. Markus Gnädinger
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin
Birkenweg 8
CH-9323 Steinach
markus.gnaedinger[at]hin.ch