Le médecin de famille M. a beaucoup appris de sa femme, mais deux éléments ont été décisifs pour la pratique. Premièrement, elle lui a expliqué qu’il devait facturer convenablement mais correctement et ne pas sans cesse oublier de prescrire des prestations ou médicaments. Ta famille a besoin de ça, point. Deuxièmement, elle lui a dit de ne pas jouer au médecin mais d’être médecin comme la personne qu’il est. Laisse tomber le rôle et sois toi-même. Ces deux éléments ont vraiment porté leurs fruits. Le premier a apporté un revenu décent, le second une vie normale dans le quartier et dans le village. Sa femme avait toujours détesté le pathos et avait un flair incroyable pour les personnes «fausses». Au fil des années, le médecin de famille M. n’a cessé d’en apprendre sur lui-même. Il était la même personne au cabinet et en société. Cela consolidait son caractère, on savait quel voisin, quel ami et quel médecin il était.
