Le Primary and Hospital Care est membre du COPE, le «Committee on Publication Ethics». Il s’agit d’une reconnaissance du sérieux éthique en matière de publication de contenus scientifiques et de la transparence de la politique éditoriale.
Avec la montée en puissance des grands acteurs de l’édition, l’avènement d’internet dans les années 1990, mais aussi la généralisation du modèle Open Access qui s’en est suivie, le paysage de la publication est devenu de plus en plus opaque. Les «Predatory Publishers» – c’est-à-dire des entreprises frauduleuses qui se font passer pour des maisons d’édition sérieuses dans le seul but d’encaisser des droits de publication – apparaissent de plus en plus professionnels. Il est dès lors d’autant plus important de disposer de repères.
L’organisation COPE a vu le jour en 1997 en Grande-Bretagne initialement sous la forme d’une réunion informelle de personnes partageant les mêmes idées, à l’initiative de Mike Farthing. Au cours de sa première année en tant que rédacteur en chef de la revue Gut, ce dernier avait identifié quatre cas d’inconduite scientifique et s’était demandé si c’était normal. Jusqu’en 2000, le groupe avait des statuts et comptait 90 membres au total. Au cours des années qui ont suivi, le COPE s’est développé pour devenir une institution professionnelle à but non lucratif, avec plus de 12 500 membres dans 103 pays.
Le COPE forme et conseille les rédactions de revues scientifiques, ainsi que leurs éditeurs et d’autres parties intéressées, dans le but d’ancrer solidement les pratiques éthiques dans la culture de publication de contenus scientifiques et d’améliorer ainsi la qualité des publications scientifiques. Avec ses prestations, telles que les lignes directrices, les flowcharts et les modèles de lettres, ses vidéos de formation et son séminaire annuel, ainsi qu’un forum de discussion et de conseil pour ses membres, le COPE est devenu la référence universellement reconnue en matière d’éthique de publication, en particulier pour la gestion des inconduites scientifiques.
Les revues qui souhaitent devenir membres du COPE sont soumises à de nombreux examens. Elles répondent à 16 principes de transparence, qui consistent essentiellement à publier sur le site internet toutes les informations pertinentes, telles que leur processus de peer-review, leur charte éthique, mais aussi leur statut de propriété et leurs sources de revenus. Elles s’engagent en outre à respecter les pratiques de base définies par le COPE, par exemple en matière de gestion des revues, de procédure de peer-review ou de traitement des plaintes, allant jusqu’aux allégations d’inconduite scientifique. Les infractions à ces dispositions peuvent être sanctionnées et les membres peuvent être exclus.
Les revues membres du COPE se distinguent ainsi clairement des publications non sérieuses. L’adhésion au COPE devient une sorte de label de qualité pour les autrices et auteurs ainsi que pour les lectrices et lecteurs; elle garantit le respect de certains standards minimaux en matière de qualité et d’intégrité scientifiques.
